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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 23:30

Dès l'annonce de mon départ de la majorité, j'ai commencé  à subir des pressions de la part de mes anciens partenaires.

Jusqu'à présent je prenais cela comme un jeu et je m'en amusais.

Aujourd'hui j'avoue que cela commence à m’inquiéter, non pas pour moi, mais pour celles et ceux qui en sont également les victimes.

En effet, s'il en faut plus pour m'impressionner et me faire renoncer à mes convictions, j'imagine avec effroi ce que peuvent donner ces pressions sur des personnes qui, professionnellement (et/ou financièrement), ne sont pas en position de se défendre ou de disposer de leur liberté de parole.

 

Résumé en 4 actes d'un mois de juin tumultueux.

 

 

Eclairs et tonnerre

 

Acte 1 : Refus d'accorder une vice-présidence de bureau de vote.

 

Lors du conseil municipal du 8 février 2012, le maire a rappelé aux élus leur obligation de tenir un bureau de vote pour les élections.

Alors que j'avais demandé à être affecté à un bureau de vote proche de mon domicile (1), je n'ai pas été sollicité pour les élections présidentielles.

Ayant appris par la suite qu'il n'y avait pas eu suffisamment d'élus disponibles et que l'on avait été obligé d'accorder des vice-présidences à des non élus, j'ai demandé à ce qu'un tel poste me soit attribué à l'occasion des législatives.

Je n'ai eu aucune réponse concernant cette demande précise.

 

Démocratie


Afin de vérifier si ma candidature avait été écartée pour des raisons pratiques ou politiques, j'ai demandé à recevoir la liste des vice-présidents désignés pour les élections de 2012.

Je n'ai eu aucune réponse concernant cette demande précise.

Heureusement, j'ai fini par me procurer cette liste (2) et, en la comparant avec celle des élus du conseil municipal (3), j'ai pu ainsi avoir la preuve que nombre de non élus m'ont été préférés et que la vice-présidence de mon bureau de vote (bureau 12) a été confiée à un non élu n'habitant pas mon quartier.

 

Acte 2 : Menaces de procès

Le 1er juin dernier tous les élus du conseil municipal ont reçu une lettre ouverte émanant d'une ancienne employée communale.

 

Urgent - Malaise au sein du personnel communal


Nous sommes depuis plusieurs élus à avoir recueilli des témoignages officieux qui semblent confirmer la gravité des affirmations énoncées dans la lettre.

Si le maire n'y a toujours pas publiquement réagi, malgré notre demande d'audit social, des menaces de plainte, à l'encontre des trois élus ayant décidé de rendre cette lettre publique, nous sont remontées.

 

Procès

 

Acte 3 : Retrait d'élus minoritaires de la liste de diffusion de la mairie.

 

Mercredi 21 juin.

Un courriel est envoyé à tous les élus pour leur annoncer le report du conseil municipal. Heureusement, croisant le maire la veille, j'ai pu être avisé de vive voix de ce report car mon adresse mail, ainsi que celles de trois autres élus minoritaires ont été effacées de la liste de diffusion.

 

Delete


En mairie, on occulte le fait que, si un destinataire n'est pas sur une liste de diffusion, il ne peut rien recevoir, et on impute la faute aux élus concernés qui ne l'auraient "pas reçu (…) en raison de problème de connexions ou de messagerie".


Acte 4 : Orchestration d'une pétition du personnel communal envers un élu minoritaire.

 

Vendredi 23 juin.

Suite à un courriel ironisant sur le retrait de la liste de diffusion, envoyé à l'ensemble des élus et où, pour la première fois j'ai décidé de mettre l'ensemble du personnel communal en copie, je suis avisé d'une pétition lancée à mon encontre par les délégués du personnel de la mairie.

 

image 5

 

PETITION DES DELEGUES DU PERSONNEL PETITION DES DELEGUES DU PERSONNEL


Précisons pour commencer que, le personnel municipal étant soumis à un droit de réserve, une telle pétition ne peut être lancée sans l'aval de sa hiérarchie politique.

 

Rappelant que tout destinataire d’un courriel non sollicité peut demander à l’expéditeur de le rayer de sa liste de diffusion, je laisse les Orcéens juges de la disproportion de la réponse apportée, tant sur la méthode que sur les termes employés alors que, pour plus de 95% des destinataires, c'était la première fois qu'ils recevaient un courriel de ma part.

 

Soulignons au passage ce détail révélateur :

Dans le corps du message accompagnant la pétition on peut lire cette phrase : "Merci de diffuser cette pétition aux collègues n'ayant pas de messagerie".

En clair, "nous demandons à nos collègues qui ne peuvent recevoir de mail de la part de l'élu en question, de se plaindre, comme nous, du fait qu'il leur en envoie trop!!!".

 

Plus problématique est le crédit que l'on pourra accorder au résultat obtenu. Sachant que la pétition sera remise aux personnes chargées de noter le personnel communal, et que celles-ci pourront pointer les noms qui n'y figureraient pas, il faudrait qu'un employé municipal soit téméraire, inconscient ou suicidaire pour refuser de la signer.

 

Que ce soit intentionnel ou pas, la conséquence de cette pétition est d'obliger chaque membre du personnel à se positionner par rapport à l'élu en question.

Cela permettra donc tant à la majorité actuelle, qu'à la future si celle-ci venait à changer en 2014, d'établir la liste du personnel municipal susceptible de lui être ou non favorable.

 

Mais c'est surtout quand j'ai relevé des similitudes troublantes entre les termes usités dans la pétition et ceux employés par le Maire quelques semaines plus tôt (4), que j'ai compris que je n'étais pas victime d'une personne en particulier, ni même de plusieurs mais d'un système tout entier.

 

Un système qui ne tolère pas qu'un esprit critique ose le remettre en cause, lui dise qu'il n'est pas efficace et lui demande de rendre des comptes à ses administrés.

Un système qui cherche impitoyablement à broyer quiconque irait à son encontre.

 

Dans tout régime totalitaire, pour les discréditer aux yeux de la population, les autorités traitent les résistants de terroristes.

Dans notre commune, pour les discréditer aux yeux des Orcéens, le système traite ses contradicteurs de preneurs d'otages.

Question de point de vue...

 

Jean-Christophe Péral,

Elu résistant (dans tous les sens du terme).

orsayenliberte@free.fr

 


 

(1)  Courrier Mr Péral 4 mai 2012 (2) Courrier Mr Péral 4 mai 2012 (2)

 

(2)  Présidences et vice présidences bureaux de vote Présidences et vice présidences bureaux de vote

 

(3)  http://www.mairie-orsay.fr/vie-citoyenne/vos-elus.html

 

(4) http://www.orsayenliberte.fr/article-malaise-au-sein-du-personnel-communal-106543621.html

 

(4) "Je ne saurai accepter (…) que ces séances de délibération soient prises en otage (…) pour servir des ambitions politiques(…)."

 http://www.orsayenliberte.fr/article-ces-questions-genantes-auxquelles-le-maire-a-fini-par-repondre-106407595.html

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 17:39

On apprend plein de choses en écoutant la radio.

 

D'abord qu'Orsay est une ville où il n'y a pratiquement pas de chômage : seulement 4,8% de chomeurs quand on considère que le plein emploi correspond à un taux de chômage de moins de 5%.

 

Mais plus surprenant est l'interview de la première adjointe au maire qui considère qu'à Orsay "Les gens ont parfois des préoccupations de riches. Comme les sales gosses, ils ont tout ce qu'il faut, alors ils cherchent toujours le petit truc qui va pas, que ce soit en terme de circulation, de stationnement, de propreté...".

 

C'est amusant parce qu'à titre personnel, j'ai plutôt l'impression qu'il y a, dans l'équipe municipale, quelques parents indignes qui ne sont pas très réactifs pour sanctionner le stationnement des véhicules sur les trottoirs ou répondre aux problèmes des orcéens. 

 

Question de point de vue, certainement.

Si le besoin de propreté est préoccupation de riches, alors j'imagine qu'à Orsay, il y a beaucoup de millionnaires...

Et si le "petit truc qui ne va pas" était tout simplement la façon dont l'équipe en place prend en compte nos préoccupations?

 

Nenpeuplus

Le maire, desespéré par les bourdes répétées des membres de son équipe

 

Ceci dit, la première adjointe termine sur une note positive qui montre qu'elle les aime quand même bien, ces "sales gosses" : "Mais c'est vrai que c'est quand même très agréable d'avoir des gens qui sont bien et qui sont heureux de vivre.

 

Pour ma part je conclus en écrivant ce que je dis toujours, à chaque fois que je critique Marie-Pierre Digard :

J'ai, dans ma vie, rencontré peu de personnes aussi gentilles, honnêtes et dévouées qu'elle.

J'ai énormément d'affection et d'estime pour elle. Je pense juste, mais j'ai déjà eu l'occasion de le lui dire à plusieurs reprises, qu'elle n'est pas faite pour être première adjointe.

Cette interview quelque peu maladroite (la preuve, la journaliste le souligne et s'en amuse) ne fait que le confirmer.

Et en même temps, dans une ville de rugby, c'est déjà quelque chose d'être comparée à l'entraineur du XV de France!

Marie-Pierre dispose bien entendu d'un droit de réponse à cet article.

 

Jean-Christophe Péral,

Le plus "sale gosse" de tous les élus

orsayenliberte@free.fr

 

L'intervention de la première adjointe :

 

Marie-Pierre Digard Marie-Pierre Digard

 

Le reportage dans son intégralité :

 

Orsay Inter Orsay Inter

 

La page consacrée à l'émission :

 

http://www.franceinter.fr/emission-service-public-et-si-l-entreprise-france-avait-de-l-avenir?&comments=votes#comments

 

Le résumé texte est un peu plus bas dans la page.

Sinon cliquez sur "réécoutez l'émission", le reportage sur Orsay commence autour de la 16ème minute.

 

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 09:25

Quelques semaines avant que son équipe ne s'attribue indûment le mérite de l'opération d'indemnisation groupée que nous avons menée, mes voisins et moi-même, David Ros nous avait envoyé à chacun le courrier suivant le 22 juillet dernier.

 

                                                                       Courrier de David Ros - 22 juillet 2011

2011 - 07 - 22 - Courrier de David Ros 2011 - 07 - 22 - Courrier de David Ros

 

Nous avons tous été frappés par la maladresse de cette phrase :

"Les nuisances aériennes sont réelles à Orsay, notamment dans le quartier de Mondétour, mais il faut quand même reconnaître qu'elles restent modérées."

 

Alors que nous avons monté ce dossier sans rien demander à la mairie, recevoir un courrier officiel nous invitant à reconnaitre que les nuisances que nous subissons sont modérées, c'est quand même un comble!

C'est tout juste si on ne nous demande pas de reconnaître que nous avons eu de la chance de profiter d'une subvention que nous ne méritions pas.

 

Il est dommage que le maire, ou plutôt la personne qui a rédigé cette lettre qu'il a signée, connaisse si mal la ville. 

En ce qui concerne le fond de Mondétour les nuisances sont loin d'être modérées et je défie quiconque de pouvoir suivre sans problème de compréhension un programme à la télévision avec les fenêtres ouvertes ou encore une discussion lors d'un déjeuner dans son jardin.

Si les Aéroports de Paris en sont venus à créer une Commission Consultative d'Aide aux Riverains, ce n'est pas par pure générosité mais bien parce qu'il était acté que la gêne était considérable et qu'il devenait nécessaire d'aider les victimes de ces nuisances à se protéger des désagréments occasionnés.

 

Quant à la partie en gras : "Vous pouvez compter sur ma vigilance quand au développement du trafic et l'évolution des tranches horaires où les vols sont possibles afin que les Orcéens n'en souffrent pas d'avantage", elle peut se comprendre ainsi : "Les nuisances restant modérées, je n'ai pas comme projet de chercher des solutions à des problèmes que vous n'avez pas, en revanche, je reste vigilant au cas où la situation viendrait à se dégrader".

Un maire qui ne reconnaît pas les nuisances dont souffrent ses administrés et se contente de rester vigilant pour que la situation perdure, c'est donc ce que son équipe, par la voix de son directeur de cabinet, considère comme "une action efficace contre les nuisances aériennes".

 

Remercions-le donc pour sa vigilance qui ne doit lui demander ni beaucoup de temps, ni beaucoup d'efforts et accordons-nous le droit d'esperer qu'il puisse y avoir des actions plus efficaces à mener contre ces nuisances qui sont tout sauf modérées.

 

Jean-Christophe Péral,

"L'élu à lire sans modération"

orsayenliberte@free.fr

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