Ce sont deux personnes de valeur et qui ont des valeurs.
Ce sont surtout deux personnes que j'estime.
Mon engagement m'a permis de les rencontrer et de les apprécier, pas nécessairement pour leurs idées politiques avec lesquelles je ne suis pas toujours en phase, encore moins pour les partis qu'elles représentent et auxquels je crois de moins en moins, mais simplement pour ce qu'elles sont:
deux personnes courageuses qui, à l'occasion des législatives, prennent un véritable risque financier pour défendre leurs convictions, et ça, ça force le respect.
Car avec 17 candidats en lice, ni l'une ni l'autre n'est assurée de passer la barre fatidique des 5% des voix, synonyme du remboursement de leurs frais de campagne.
Certes, si ce score n'était pas atteint, leurs partis respectifs prendraient à leur charge l'impression des bulletins de vote, des professions de foi et des affiches électorales (environ 3000 euros) mais les frais restants leur incomberaient.
Bien sûr il y a les comités de soutien qui peuvent permettre de limiter les risques (2). Mais le risque reste énorme.
Jean-Paul Mordefroid espère limiter le sien à 5000 euros grâce aux promesses de dons qu'il a reçues.
Pour Marie-Pierre Digard, qui a un budget de campagne légèrement supérieur, mais n'a seulement collecté que 130 euros de dons, le risque financier personnel s'élève à 15 000 euros.
Alors, parce que je les estime et parce je ne peux donner ma voix aux deux, voici quelques lignes sur l'une et l'autre, qui vous donneront, je l'espère, envie de voter pour l'une... ou l'autre!
Quelqu'un de bien.
Marie-Pierre Digard est une belle personne.
Elle a à peu prés autant de prédispositions pour être première adjointe au maire que Bruce Willis pour être danseuse étoile à l'opéra, elle traite à l'occasion les Orcéens de sales gosses et je ne lui laisse jamais rien passer.
Mais Marie-Pierre Digard est certainement la personne la plus gentille, la plus altruiste, la plus sincére et la plus adorable de tout le conseil municipal.
Le problème avec Marie-Pierre Digard c'est que, quand elle réfléchit, elle ne le fait pas d'abord avec sa tête mais avec son cœur. De fait, c'est surtout un problème pour ses détracteurs car on peut ne pas être d'accord avec certains de ses choix, ne pas comprendre certaines de ses prises de position mais on ne peut jamais lui reprocher d'agir par intérêt ou d'être de mauvaise foi.
Grâce à la campagne législative, Marie-Pierre Digard devient libre. Affranchie pour quelques temps de la majorité municipale à laquelle elle appartient, elle peut, à cette occasion, être totalement elle-même et nous donner alors envie de croire à des choses improbables :
que les sirènes existent,
que la Joconde s'arrête de sourire une fois que le Louvre a fermé ses portes
ou qu'un jour, peut-être, la voix de Marie-Pierre Digard se fasse entendre au cœur de l'hémicycle.
Quelqu'un de droit.
Je connais moins Jean-Paul Mordefroid, le portrait s'en trouvera peut-être plus court et moins chaleureux mais l'homme n'à pas moins de valeur pour autant.
À contrario, le portrait sera certainement plus flatteur car si j'ai rencontré Jean-Paul Mordefroid suffisamment de fois pour en percevoir les qualités, je n'ai pas eu l'occasion de le voir assez pour que ses défauts me sautent aux yeux.
J'ai adhéré pendant trois ans à un parti politique dont Il était le trésorier départemental. J'ai pu apprécier quelqu'un de précis, de rigoureux et, qualité indispensable à ce poste, d'honnête.
C'est aussi une personne très à l'écoute et qui accepte la critique.
Je terminerai en insistant à nouveau sur son courage, car il en faut pour porter les couleurs d'un parti politique que son leader à lesté d'un handicap par une prise de position qui a déstabilisé bon nombre de militants et d'électeurs.
Toujours est-il que le profil de Jean-Paul Mordefroid me permettrait, s'il était élu, de me sentir judicieusement représenté à l'Assemblée Nationale.
http://jeanpaulmordefroid.lecentrepourlafrance.fr/
En espérant que ces quelques lignes vous aient permis d'avoir une approche différente sur ces deux candidats, en souhaitant bonne chance à Marie-Pierre et Jean-Paul et en rêvant, pendant quelques jours encore, qu'au moins l'un des deux puisse bénéficier d'une semaine de campagne supplémentaire.
Jean-Christophe Péral
orsayenliberte@free.fr
(1) http://www.politiquemania.com/candidatures-legislatives-2012-essonne.html
(2) Vous pouvez faire un don à la campagne de Marie-Pierre DIGARD en adressant un chèque à :
Jean-Francis RIMBERT, mandataire financier de Marie-Pierre DIGARD
20, Chemin des Fraises 91430 IGNY
Pour Jean-Paul MORDEFROID, vous pouvez adresser votre chèque à :
Cédric MORGANTINI, mandataire financier de Jean-Paul MORDEFROID,
3 rue Pierre Loti, 91380 CHILLY MAZARIN.
